De nombreuses légendes humaines parlent du continent perdu de Taranis comme d'une terre pleine de promesses, au temps toujours clément, aux récoltes abondantes, aux foyers paisibles et aux richesses merveilleuses bien sûr.
De l'existence de Taranis, je ne doute pas. J'ai cotoyé de nombreux elfes qui en parlaient comme d'un Eden à jamais perdu, un vestige de leur gloire passée, une ombre.
Que Taranis existe encore ou non, il demeure que les témoignages de ceux qui ont connu et approché ses secrets comportent plusieurs points communs.
Une île au delà des flots
Taranis se trouverait loin à l'Ouest du Premier continent, au delà du Grand océan. Plusieurs semaines de voyage seraient nécessaires pour apercevoir une immense barrière de brumes couvrant l'horizon. Un tel voyage ne doit pas êter sans danger, bien évidemment.
Une île protégée
Il semble que les témoignages concordent également sur le fait qu'il soit aisé de se perdre dans la ceinture de brume et de ressortir des jours plus tard sans connaître vraiment sa position. Instruments de navigation et intuition des marins se perdraient tous les deux pareillement.
Une île dangereuse
Et en admettant que quelqu'un franchisse ces brumes, comme cela sembla le cas du pirate barbare Erik le Sanglant lors du Premier âge, on peut alors supposer que les habitants du continent, quels qu'ils soient, ne seront pas ravi d'accueillir les marins rescapés de ce périple.
Pour ces trois raisons, peu de capitaines risquent leur vaisseau dans la recherche de cet hypothétique paradis. Quant aux elfes, ils ne parlent du continent perdu qu'avec rancoeur et sans jamais dévoiler un quelconque secret s'y rapportant. Il semble même que peu d'entre eux en aient vus les rivages.
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