Mythologie de Tempus

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Comme vous le savez sans doute, chaque clergé possède sa propre mythologie, sa vision des évènements du passé et ses valeurs.

Puisque le clergé de Tempus est omniprésent dans le Lencia, je vous livre ici quelques pages de l'histoire de son dieu.

Les origines

Comme vous le savez peut-être, Tempus est de fruit de l'union de deux divinités aujourd'hui disparues, Goldar et Morrigane. Goldar était l'ancien dieu de la guerre, issu des premières civilisations sorties des âges barbares et Morrigane était la sombre déesse de la nuit, sauvage et rebelle.

Dans la Bible de Sang, l'ouvrage mythique du clergé, il est écrit que Morrigane usa de ses pouvoirs pour faire tomber l'ombrageux dieu de la guerre dans ses bras, dans l'unique but de lui arracher un enfant qui hériterait de ses talents guerriers pour défendre le royaume sauvage.

Lorsque Tempus naquit de cette union, Morrigane délaissa Goldar et son charme se rompit, plongeant le dieu dans une colère noire. Morrigane cacha son enfant au plus profond de la nuit et Goldar ne put trouver ni la mère, ni l'enfant.

L'enfance

Tempus grandit isolé dans le monde féérique de Mystra, la mère de Morrigane, en compagnie de sa demi-soeur Shar. Ensemble, ils trompèrent leur solitude et des liens étranges se tissèrent entre eux. Enfant de la guerre et de la nuit, Tempus montra très tôt un caractère taciturne et silencieux et possédait un regard sombre qui terrifiait ceux qui osaient le regarder en face.

L'adolescence

Devenu un jeune homme, Tempus en eut assez que sa conduite soit dictée par sa mère et par le royaume féérique. Révolté à l'idée que son destin ait été tracé dès sa naissance et déçu par le manque d'affection de ses parents, il résolut de s'enfuir pour retrouver son père et assouvir son penchant pour la violence. Sa demi-soeur Shar, bien que cela lui pèse fortement, lui permit de s'évader et favorisa sa rencontre avec son père.

Le dieu du massacre

Auprès de Goldar, Tempus devint un dieu à part entière. Il lui apprit le maniement des armes et le hissa au rang de demi-dieu. Tempus était de toutes les batailles, aux côtés de son père mais sans jamais acquérir l'autonomie dont il rêvait. A force de cotoyer les plus grandes divinités, il finit par devenir le talon d'Achilles de Goldar, le moyen le plus sûr d'atteindre le puissant dieu de la guerre et faillit plusieurs fois périr dans les conflits des puissances majeures.

Il délaissa alors son père et s'enfut écrire son propre destin. Khorne, le dieu chaotique du Sang, le recueillit et épancha sa soif de liberté. Entre ses mains, Tempus devint le Dieu du Massacre et se tailla un nom sanglant dans l'histoire. Il entra dans le panthéon des divinités maléfiques et il commit les pires exactions à cette époque.

Le réveil

Cette ère de débauche prit fin par l'entremise de sa demi-soeur Shar qui lui révéla les noirs desseins de son mentor Khorne, qui comptait l'utiliser pour affaiblir Goldar et à terme, prendre sa place de dieu de la guerre. Tempus abandonna alors la tutelle de Khorne, peu avant que le dieu ne soit traqué et exilé par les divinités ennemies (au nombre desquelles se trouvait Goldar bien sûr).
Il chemina seul un bon moment avant de retrouver Shar et de l'allier avec elle pour s'imposer. Ensemble, le frère et la soeur contruisirent leur renommée et firent leur place parmi les dieux.

Les orphelins

Tempus ne retrouva jamais sa mère car l'époque troublée du Ragnarok, où le loup Fenris fut lâché sur ordre de la Mort pour dévorer les dieux, l'emporta. Son essence divine, déchirée par les mâchoires immortelles du loup apocalyptique se dissipa sans espoir de retour.
Unis dans la douleur, Tempus et Shar résolurent de se venger un jour de Hel, déesse de la Mort et participèrent activement à la lutte contre l'Ennemi.

L'ascension

Des années plus tard, Goldar succomba dans le royaume de la mort, lors d'un assaut final lancé par l'ensemble des panthéons pour en finir. Sa disparition fut le signal pour tous les dieux guerriers désireux de prendre la place de Dieu de la Guerre. Et ce fut Tempus qui prit la place de son père.
Il dût confirmer sa place par les armes auprès de plusieurs dieux jaloux mais très vite, les pouvoirs du dieu de la guerre l'aidèrent à avoir le dessus sur ses nombreux adversaires, dont le puissant Baine et ses deux enfants Talos et Talona, qui périrent tous les trois de sa main.

C'est aussi à cette époque qu'il se libéra de la présence possessive de sa soeur et qu'il dût affronter sa jalousie et son désir de vengeance.

Une histoire du clergé

Le premier chef du clergé de Tempus en date fut Orson Marduk. Il posa les bases du clergé alors balbutiant en écrivant la première version de la Bible de Sang, sous la dictée, dit-on, de l'Exempt en personne.

Bien que cette version fut remaniée au cours des âges, il resta la figure emblèmatique des premières heure de la religion.

Marduk, à sa mort en bataille, fut enterré avec tous les honneurs par son successeur désigné dans un mausolé dont la position fut tenue secrète pour le protéger des violeurs de sépultures. A cette époque, en effet, le clergé ne disposait d'aucune base de repli solide qui aurait permis d'assurer la sécurité du tombeau.
Seul son heaume fut conservé par les héritiers de Tempus en témoignage de l'existence du premier Maître de Sang.

Plus de 2 siècles plus tard, la localisation du tombeau tomba entre les mains de sharites particulièrement vindicatifs envers les tempors et il fut mis à sac dans la plus grande discrétion. Les autorités du clergé de Tempus s'en rendirent compte une année plus tard lorsque commençèrent à circuler des prétendues reliques de Marduk issues de son propre tombeau, vendues à prix d'or à des croyants riches et peu scrupuleux.

Pire que tout, même certains morceaux de son squelette trouvaient acquéreur. Après enquête, le Haut Répurgateur en personne conclut que le clergé sharite était responsable et une guerre éclata entre les deux clergés.

Une croisade fut lancée par les tempors sur les croyants de Shar avec pour mission de rassembler les reliques saintes de Marduk et de les rapporter au Maître de Sang. Au cours de cette guerre de clergé pleine de rebondissements, certains objets disparurent dans la nature, d'autres furent détruits et au final, le marteau de Marduk, ses deux mains momifiées et sa chevalière rejoignirent le heaume dans les salles fortifiées du Gorgoth.

Et d'un commun accord, la Croisade du Premier Maître prit fin.

Selon la légende, voici les pouvoirs des reliques de Marduk :

Le Heaume de Marduk
Souvent prêté par le clergé à ses champions. Le heaume de Marduk semble doté de la capacité d'indiquer à son porteur les voleurs proches de lui.

Le Sceau de Marduk
Cette chevalière portant les armes antiques du clergé est en or massif, buriné par de nombreuses batailles et sertie d'un grand rubis taillé en forme de tête de lion. On raconte qu'il est capable de désigner les véritables croyants de Tempus.

La Dextre du Maître
La main droite issue de la dépouille violée du premier Maître de Sang est momifiée et survécut au pillage du gisant sacré. Il semble que celui qui conserve religieusement cette main sur lui se voit investi par l'esprit combattif de Marduk.

La Senestre du Maître
La main gauche de Marduk a également échappée au massacre du tombeau. Son porteur serait miraculeusement protégé par l'esprit saint du premier Maître de Sang.

L'Emanent

La période phare de l'histoire du clergé de Tempus fut l'apparition du Premier Emanent vers la fin du siècle dernier.

Le premier Emanent

Alors que le clergé s'enlisait dans la corruption et le chaos, un jeune novice se révéla être l'envoyé de Tempus et parla en son nom. Il s'appelait Magnus et reprit le clergé en main, réécrivant la Bible de Sang et orientant le clergé vers une conception plus sage et structurée de la guerre.

La période pendant laquelle il fut Maître de Sang fut marquée par de profonds changements de mentalités. L'ordre des Répurgateurs fit son apparition et traqua les déviances au sein du clergé.

Selon les dires, Magnus était un émanent de Tempus. Les théologiens sont aujourd'hui encore divisés sur la nature profonde de Magnus: certains pensent qu'il avait du sang divin en ses veines, d'autres qu'il était habité par l'esprit de Tempus ou de son ange et certains qu'il était simplement mortel et visionnaire.

Magnus ne se prononça jamais sur sa véritable nature car il disparut mystérieusement à l'âge de 33 ans, laissant le trône du Gorgoth vacant.

Le second Emanent

Des siècles plus tard, un second émanent vint au secours du clergé lorsque celui-ci s'impliqua dans la reconquête des enfers. Un jeune disciple de Tempus du nom de Vandroy développa un style de combat unique et mortel et rallia la croisade, la menant à son terme.

De retour sur Eteria, son entourage réclama pour lui la place de Maître de Sang et le Maître de Sang de l'époque, Thérriak l'Incompris quitta ses fonctions, devenant le premier Maître à ne pas mourir en fonction.

Pour la première fois, le rôle de leader du clergé et de roi du Gorgoth furent divisés entre 2 personnes.

L'esprit guerrier

La plus importante des vertues défendue par le clergé de Tempus est la voie de l'Esprit guerrier. Cette voie incarne le respect de son adversaire, le sang-froid, la sagesse stratégique et l'excellence.

Les novices de Tempus passent des années à apppréhender la notion d'esprit guerrier. Absente de la première Bible de Sang, cette notion a été ajoutée par Magnus l'Emanent lors de son règne.

A l'opposé de l'Esprit guerrier, la voie du Semeur de Mort attend le guerrier imprudent. Cette voie conduit au meurtre, à l'avilissement et à la folie. Cette voie est désormais condamnée par le clergé car elle mène dans les bras de la Mort, l'ennemie de Tempus, celle à laquelle il fallit succomber mais dont il se détourna juste à temps.

Le Semeur de Mort tue.
Le Semeur de Mort tue pour sa propre gloire
Le Semeur de Mort ne fait aucun cas de son adversaire

Le Guerrier véritable respecte son adversaire
Le Guerrier véritable combat.
Le Guerrier véritable combat pour Tempus.

L'Obscurantar

Sous ce nom se cache une faction secrète du clergé de Tempus qui travaille main dans la main avec le clergé de Shar, chose interdite depuis de nombreuses années par les autorités dirigeantes.

Ces hommes de l'ombre sont persuadés que le clergé du frère et de la soeur doivent profiter de leurs influences respectives au lieu de se faire la guerre.

Face à cette faction, les chevaliers de l'Ordre du Heaume Aveugle ont été créés dans l'unique but de les traquer et de les livrer aux répurgateurs. Ces chevaliers du Heaume Aveugle, véritable police des polices, sont sans doute encore plus secrets que l'Obscurantar lui-même et nul ne sait qui ils sont et comment ils fonctionnent. Selon la rumeur, ils ne sont connus que du Maître de Sang en personne.

L'Exempt

Ce nom, révéré parmi les Tempors est celui que porte l'ange de la Guerre, Carthalion. Ce surnom d'Exempt lui a été donné car, selon la mythologie, jamais son sang n'a coulé lors d'un combat et personne n'a jamais pu blesser sa chair jusqu'à aujourd'hui.

Cet ange aux prouesses incomparables serait une entité accompagnant Tempus par respect pour lui mais possédant un pouvoir équivalent (sinon supérieur disent les hérétiques). Au sein du clergé de Tempus, un ordre a choisi cet ange comme protecteur et guide, les Prêcheurs de l'Exempt. Cet ordre de moine développe la philosophie de la guerre et compte parmi les plus grands penseurs du clergé.

C'est d'ailleurs pour cet apport de cerveaux qu'il a été accepté et reconnu ai sein du clergé. Loin d'être pacifiques, les Prêcheurs de l'Exempt fournissent toute la doctrine du clergé et préparent les évolutions nécessaire à sa survie.

Les Lois de la Guerre

Presques impossibles à toutes citer pour un néophyte, ces Lois régissent les affrontements de ceux qui respectent Tempus comme arbitre des conflits. Guerroyer sans respecter ces règles, c'est risquer de voir le clergé s'opposer violemment au conflit ou venir aider la partie adverse.

C'est aussi se voir retirer toute aide des Tempors dans la gestion d'un fief ou d'un royaume, fait handicapant tant le clergé est utile.

Au nombre des règles incontournables se trouvent :

La déclaration de guerre

Il est indispensable de prévenir son adversaire des intentions belliqueuses avant de mener campagne contre lui pour lui laisser le temps de réagir. Bien que de nombreuses personnes préfèreraient l'effet de surprise, les Tempors interdisent ce genre de pratiques. Des préparatifs de guerre visibles suffisent à une déclaration de guerre lorsque la partie agressée peut facilement deviner qu'elle va être la cible de l'attaque. Une longue marche vers la bataille, permettant d'identifier facilement l'ennemi recherché peut suffire mais en général, un ambassadeur escorté doit être envoyé à l'ennemi pour signaler la déclaration de guerre.
Si cet ambassadeur est agressé par l'ennemi, le clergé se portera à coup sûr du côté de l'assaillant.

L'impunité

Les massacres de civils innocents sont inévitables mais les débordements sont à surveiller et à proscrire de manière générale. Le pillage systématique, la destruction, le génocide ou la mise en esclavage de l'ensemble d'une population est interdit. Il faut laisser au vaincu une chance de se relever et d'apprendre de ses erreurs. Vaincre mais pas détruire.

La rançon

Les prisonniers de qualité doivent être proposés à rançon si leur mise à mort n'est pas nécessaire ou primordiale à la conduite de la guerre. Quelqu'un qui se rend ne doit pas être tué mais emprisonné ou rançonné.

La Loi des Armes

Les affaires de magie ne peuvent être utilisées pour produire des dégâts massifs dans les armées ou pour éliminer ou corrompre les officiers adverses. Toute partie en présence peut demander la protection du clergé de Tempus contre ce genre de sorcellerie si elle craint d'en subir les effets. Les magies qui renforcent les prouesses guerrières sont autorisées, les divinations également. L'invocation de créatures est possible si leur nombre ne déséquilibre pas la bataille. La nécromancie est interdite.

La trève

Chaque adversaire peut demander une trève pour des raisons de célébrations religieuses et, au moins une fois par semaine pour enterrer ses morts et dégager le champ de bataille, évitant ainsi les maladies et épidémies.

La mythologie de Tempus n'est pas aussi complexe que peuvent l'être les mythologies plus anciennes.

Les Seigneurs de la Guerre

Au sein du clergé de Tempus, ce titre mythologique est porté par les plus zélés des serviteurs du dieu, ses alliés et serviteurs directs. Tout au long de la Bible de Sang, mise à jour en fonction des évènements qui surviennent dans cette mythologie hautement évolutive.

Au nombre de ceux-ci se rencontrent des divinités déchues ou vaincues par Tempus en personne, d’antiques figures héroïques ayant transfiguré leur origine et même certaines créatures mythiques ayant été asservies ou ayant contracté avec Tempus.

Au sommet de ce cénacle, l’Exempt, l’Ange de la Guerre, bras droit et confident du dieu domine et régule les rapports entre les Seigneurs souvent querelleurs.

Cartalion

Titre : Ange de la Guerre, l’Exempt
Origines : nul ne sait d’où provient cet ange qui accompagne le dieu de la guerre comme son ombre, lui prodiguant conseils et protection.

Personnalité : Cartalion est la copie conforme de Tempus en plus sage et plus avisé. De nombreux érudits pensent qu’il serait même plus fort que Tempus en personne et qu’il serait peut être son maître d’arme mais rien n’est révélé là-dessus dans la Bible de Sang. Dans la mythologie, c’est lui qui dicte la Bible de Sang au premier Maître de Sang Marduk en rêve.

Symboles : les ailes sont son apanage. Il est également représenté ne portant pas d’armure, contrairement à Tempus. Selon sa légende, son sang n’a jamais été versé.

Samildanach


Titre : Seigneur de la Charge, Seigneur Héroïque, le Fers de Lance
Origines : selon la Bible de Sang, Samildanach est issu d’une ancienne divinité guerrière ayant déposé les armes en affrontant Tempus et ayant accepté d’incarner en son nom les valeurs du courage et de la ténacité.

Personnalité : dans la Bible de Sang, Samildanach représente l’aspect téméraire qui fut celui de Tempus pendant sa jeunesse et qui le conduisit à commettre certaines erreurs. Il est à supposer que c’est à ce titre que le dieu vaincu fut invité par Tempus à le rejoindre. Samildanach est celui à qui l’on pardonne aisément, celui qui bénéficie toujours de la bienveillance et de la grâce. Initiateur et foncièrement actif, l’Elyséum tremble souvent au son de ses coups d’éclats et de ses triomphes contestés.

Symboles : souvent représenté à cheval et maniant une lance sous le roulement de tonnerre du galop de son cheval. Par extension, Samildanach est le protecteur désigné des tournois, des joutes et des duels.

Hatoréon


Titre : Seigneur des Croisées, Seigneur Masqué, le Rédempteur
Origines : si l’on en croit la Bible de Sang, lors de son voyage dans les Abysses, Tempus a affronté un des plus puissants serviteurs de la Mort et, après un âpre combat sans vainqueur, l’a convaincu de marcher à ses côtés, sortant des Abysses avec lui.

Personnalité : Hatoréon n’est pas le plus prisé des Seigneurs de la Guerre. Ayant longtemps marché aux côtés de l’Ennemi, il connait les chemins tortueux des âmes mortelles et s’emploi à racheter ceux qui sombrent dans les mauvaises voies qui bordent le sentier de la guerre. Souvent au travers d’épreuves douloureuses, il teste les qualités de ceux qui croisent sa route et révèle aux combattants leurs forces et leurs faiblesses.

Symboles : principale référence de l’ordre des Répurgateurs, Hatoréon est toujours représenté coiffé de son heaume, l’armure et le palefroi fatigués mais il se dégage de lui une sensation de puissance irrésistible. Le heaume clos est souvent utilisé pour le symboliser.

Lachdanan


Titre : Seigneur des Empires, Seigneur Clairvoyant
Origines : selon la mythologie tempor, Lachdanan était serviteur de Goldar bien avant la naissance de Tempus et est responsable de la conversion d’une immense partie de l’ancien clergé vers Tempus.
Son origine est donc céleste, manifestation même de la Guerre.

Personnalité : si Samildanach est l’incarnation de la fougue et de la jeunesse, incontestablement, Lachdanan en est l’opposé. Seigneur avisé et sage, Lachdanan est LA référence en matière de guerre après Tempus et il le suppléé souvent en son absence. Il est plus ancien que nombre de dieux et son expérience en fait une entité connue et respectée par tous les dieux.

Symboles : protecteur des stratèges et des rois, Lachdanan porte souvent une barbe sur ses représentations et porte posé sur ses genoux le légendaire marteau « Briseur d’Empire », qu’il forgea pour le premier dieu de la guerre au temps jadis. Les roulements de la foudre ou les coups de marteaux sont un signe de sa présence.

Damas


Titre : Seigneur de l’Excellence, la Parfaite
Origines : parmi les nombreux adversaires que Tempus affronta, il y eut un trio de déesses farouches et amazones qui ne se rendirent au dieu qu’après de longues heures où leur supériorité physique faillit coûter cher à Tempus. Subjuguées par les prouesses martiales du dieu, elles acceptèrent de quitter leur rang pour rejoindre les Seigneurs, devenant une seule et même entité, à la surprise de Tempus.

Personnalité : elle incarne la femme guerrière, implacable, protectrice et subtile à la fois. Damas possède tous les droits sur les fidèles féminines qui arpentent les sentiers de la guerre, ce qui cause de nombreux conflits avec ses pairs lorsqu’elle se mêle de tout.

Symbole : ses attributs féminins suffisent à la démarquer de ses pairs. Damas est aussi protectrice des veuves et des épouses des combattants. Elle incarne aussi la préparation physique, l’entrainement et la salubrité du corps.

Les célestes


Baldelein


Titre : Ecuyer des Dieux, le Jeune
Origines : si l’on en croit les écrits, Baldelein est le premier fils de la sœur de Tempus, la sombre Shar. Abandonné pour cause de fibre maternelle peu développée, Tempus l’a recueilli et en aurait fait son écuyer, celui qui porte et prend soin des armes du dieu. Par extension, il est l’écuyer de tous les Seigneurs.

Personnalité : si il n’est pas à proprement parlé un Seigneur de la Guerre, Baldelein vit et agit dans l’entourage de Tempus et ceux qui connaissent l’utilité d’un écuyer zélé le respectent car Tempus place toute sa confiance en lui. Son caractère retiré et discret n’en font pas une figure emblématique de la mythologie tempor mais son nom apparait souvent en toile de fond des récits bibliques.

Garneus

Titre : aucun
Origines : aux âges barbares, le premier dieu de la guerre Ariès dompta le seigneur de tous les chevaux pour en faire sa monture. De cette époque, le cheval quitta peu à peu le giron de la nature pour devenir un des symboles sur lesquels se bâtit la civilisation. Si le premier de tous les chevaux périt en bataille, son descendant Garneus fut offert à Tempus lors de ses premiers pas en tant que divinité par son père et sa mère. Depuis, ce cheval exceptionnel est de toutes les batailles.

Personnalité : Garneus peut converser avec son cavalier et il incarne le compagnon fidèle et idéal de tout guerrier, devenant entre les mains du dieu plus dangereux qu’une arme. Habituellement, Baldelein s’occupe de Garneus.

Sarnafeydr

Titre : Chien de Guerre
Origines : lorsque la Mort relâcha sur les dieux la terrible prophétie du Ragnarok qui devait tous les détruire, le puissant loup Fenris dévasta les plans divins avant de succomber sous les coups irrésistibles de Kaela, le Soleil de l’univers.
Avant de succomber, le loups de l’apocalypse eut le temps de se reproduire, influencé par les dieux avec l’esprit des loups Liska, qui conçut quelques mois plus tard deux louveteaux au pelage d’or. Parmi les nombreux dieux qui tentèrent de les approcher, seul Tempus parvint à en emporter un et à l’élever. L’autre disparut dans la nature.

Personnalité : Sarnafeydr galope souvent aux côtés de son maître, le protégeant en toute circonstance. Avec l’âge, son pelage est devenu roux cuivré. Comme il n’est pas doté de la parole, seule sa fidélité transparait dans ses actes.

Les reliques de Tempus

Le Briseur d'Empires
La plus redoutée des reliques de la guerre, portée par l'actuel maître de sang, sous la sainte protection de Lachdanan, un des Seigneurs de la Guerre.

Marteau de guerre +5 ; arme intelligente (INT 30, SAG 30)
Sur critique, délivre un choc sonique divin (2d8 dommages)
Tout croyant de Tempus porteur du Briseur d'Empires compte comme possédant les compétences suivantes :
Commandement 30 ; Stratégie 30 ; Tactique 30.

Cette relique appartenait à Goldar, père de Tempus et ancien Seigneur des Batailles.

Le Rempart des Rois
Un bouclier rond en bronze de très grande taille, se portant au dos avec des lanières en cuir de dragon. Trop lourd pour être manié, le bouclier, porté par un fervent croyant, s'élève tout seul et se met à tournoyer autour de son porteur, parant les attaques qui lui sont portées.
Cette relique est sous la sainte protection d'Hatoréon, Seigneur de la Gerre de Tempus.

Pavois +5 (+8 CA)
Seul un croyant de Tempus bénéficie des effets du bouclier. Sans cela, il est impossible à manier.
Porte le score de parade bouclier à 100%.
Immunise le porteur contre les Compétences martiales de ses adversaires.

L'Antique Croix de Guerre
Le symbole ultime du clergé de la guerre repose sur une ancienne croix en pierre sculptée, religieusement gardée dans le Gorgoth et capable, lorsqu'elle est brandie en bataille, d'inspirer l'armée qui la suit à produire de hauts faits d'arme.
Selon la légende, une simple apparition sur un champs de bataille provoque instantanément la défaite du camp adverse.

Indestructible.
Affecte tout croyant de Tempus se battant de son côté. Les résultats obtenus par l'usage des compétences Commandement, Stratégie et Tactique sont triplés.

Techvel
Dernière relique référencée, création de Tempus, cette arme semble pouvoir revêtir plusieurs apparences et posséder différents pouvoirs en fonction des situations auxquelles son porteur est confronté. Compte-tenu des prises de positions contestées de ses porteurs successifs, sa légitimité est controversée.
Elle serait sous la sainte protection de Samildanach, le jeune Seigneur de la Charge.

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